Le street-pooling prend d’assaut le département des Hauts-de-Seine. Suite aux fortes chaleurs de ces derniers jours, de nombreux cas de vandalisme de bouches d’incendies ont été recensés dans le département.
Le street-pooling, phénomène souvent constaté durant les périodes de fortes chaleurs, consiste à vandaliser des bouches d’incendies pour transformer les rues en véritables piscines à ciel ouvert. A première vue, l’image peut sembler amusante, pourtant il ne faut pas s’y méprendre, en plus d’être complètement illégal, le street-pooling est très dangereux.
Jeudi 27 juin, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), un garçon de 6 ans avait ainsi été grièvement blessé, projeté par la puissance du jet d’une bouche à incendie vandalisée. Le street-pooling touche aussi les Hauts-de-Seine. Nanterre, Rueil-Malmaison, Clichy ou encore Bagneux, en même temps que la vague de chaleur, c’est une vague de street-pooling qui a déferlé sur les Hauts de Seine, la semaine dernière.
Si ce rafraichissement illégal peut causer de lourdes blessures à cause de la force du jet d’eau, il peut aussi provoquer de graves inondations et des accidents de la route. En outre, c’est le travail des pompiers qui peut être mis en péril. Il n’est ainsi pas rare que ces derniers soient retardés dans leurs interventions à cause de bouches à incendies défectueuses, suite à des cas de street-pooling.
La street-pooling peut aussi être très lourd de conséquences pour les vandales. Selon la loi, la dégradation de biens destinés à l’utilité publique est ainsi passible de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
| SOURCE : LE PARISIEN / BFM TV | CREDIT PHOTO : TR 92 |
