L’université de Nanterre a lancé officiellement le mercredi 20 avril dernier sa politique de « lutte contre la précarité menstruelle ». Parmi les actions de la faculté, l’installation d’une trentaine de distributeurs de protections périodiques gratuites sur ses trois campus.
« Afin de marquer le coût d’envoi officiel de la politique de lutte contre la précarité menstruelle à l’Université Paris Nanterre, le mercredi 20 avril 2022 a eu lieu à la Maison de l’Étudiant·e (campus de Nanterre) une inauguration de l’implantation de ces distributeurs sur l’ensemble des campus de l’université », annonce dans un communiqué de presse l’Université de Nanterre. Elle explique : « En lien avec la région Île-de-France et Les Petites Choses, l’université a ainsi déployé une trentaine de distributeurs de protections périodiques gratuites en libre-service sur ses 3 campus (Nanterre, Ville-d’Avray et Saint-Cloud), financés via la CVEC (contribution à la vie étudiante et de campus). » Et d’ajouter que les protections périodiques sont à la fois 100 % en coton biologique, 100% biodégradables et sans perturbateurs endocriniens.
Ces distributeurs, installés depuis janvier grâce au travail commun de la direction, des représentants étudiants, de la Mission égalité et non-discrimination, et la CEVEC, représentent un premier pas dans la lutte contre la précarité estudiantine qui touche de plus en plus de jeunes. Philippe Gervais-Lambony expliquait le jour de l’inauguration dans des propos relatés par La Gazette de la Défense : « La période qui s’est écoulée depuis mars 2020, et bien elle n’a pas fait apparaître de situation qui n’existait pas, mais elle a profondément révélé le sujet de la précarité étudiante et l’a profondément mis en relief […] et tant mieux parce que maintenant on va s’en sortir de la phase Covid, ça va passer je pense mais il faudra qu’on réussisse a pérenniser ce que l’on a construit durant cette période-là ».
| SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE | CREDIT PHOTO : TR 92 |
