Une vingtaine de prisonniers de la maison d’arrêt de Nanterre auraient refusé de réintégrer leur cellule, jeudi 19 mars à la suite d’une promenade.
L’angoisse de l’épidémie de coronavirus n’épargne personne, même pas le milieu carcéral. C’est ainsi que des prisonniers de la maison d’arrêt de Nanterre se seraient rebellé, jeudi 19 mars à la fin de leur promenade.
La vingtaine d’homme aurait refusé de réintégrer leurs cellules, comme l’a indiqué le syndicat pénitentiaire SNPFO sur son compte Twitter le jour-même. Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) ont dû intervenir pour calmer la situation.
Flash-inFO N°2 : Une vingtaine de détenus refusent de réintégrer sur la maison d'arrêt de #Nanterre. Les ERIS sont actuellement sur place afin de mettre un terme à l'incident. Le @SNPFO_PS apporte son soutien à l'ensemble des collègues de l'établissement et de l'ÉRIS. pic.twitter.com/HstFPN5GCs
— SNPFO (@SNPFO_PS) March 19, 2020
Cette rébellion n’est pas la seule dénombrée dans le milieu carcéral français. Comme le souligne le site actupenit.com, plusieurs incidents du genre ont eu lieu jeudi 19 mars à Nantes, Argentan ou Osny. Cela ferait suite aux « mesures de confinement » et aux « restrictions dans les établissements pénitentiaires du pays », indique le site spécialisé. Seuls les parloirs avocats sont en effet maintenus, les détenus ne peuvent donc plus communiquer avec leurs proches.
Le même jour, la ministre de la Justice annonçait pourtant plusieurs mesures (40 euros de crédit téléphone, la télévision gratuite ou encore 40 euros pour cantiner) en faveur des détenus durant le confinement.
SOURCE : TWITTER-SNPFO / ACTUPENIT.COM | CREDIT PHOTO : TR 92 |