Puteaux : une pétition contre la fermeture de nuit du commissariat


Alors que le commissariat de la commune de Puteaux devrait fermer de nuit à la rentrée 2019 et que ses effectifs de nuits devraient être considérablement réduits, la ville a décidé de s’organiser appelant à signer une pétition.

La Ville de Puteaux a appelé à la signature d’une pétition contre la fermeture de nuit et la baisse des effectifs du commissariat de la commune. Effective en septembre 2019, la fermeture de nuit du commissariat devrait en effet s’accompagner d’une lourde baisse des effectifs.

En juin le commissariat devrait perdre au total 75 fonctionnaires de police, et 3 à la rentrée. Pour la mairie de Puteaux, cette décision n’est « pas acceptable » et est « prise au mépris de la sécurité des Putéoliens ». La mairie blâme aussi cette décision pour sa singularité, puisque la commune de Puteaux est la seule à être concerné par le ralentissement de son rythme.

Dès l’annonce de cette décision, la maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR) avait manifesté son inquiétude à travers une lettre envoyée au préfet des Hauts-de-Seine, au ministre de l’intérieur et au président de la République. Désormais, c’est donc ses citoyens que la mairie essaye de mobiliser à travers cette pétition. Dans son communiqué de presse, la mairie dénonce une décision unilatérale du gouvernement :

Le désengagement du gouvernement se poursuit ! Le ministère de l’intérieur a décidé la fermeture pure et simple du commissariat de Puteaux la nuit ainsi qu’une diminution considérable des effectifs le jour (75 policiers en juin 2019, 3 en septembre). Une décision qui sera effective dès le mois de septembre 2019. Cette décision, prise au mépris de la sécurité des Putéoliens, n’est pas acceptable.

C’est pourquoi nous vous invitons à tous vous mobiliser en signant la pétition « Non à la fermeture du commissariat de Puteaux » pour sauver ce service public de proximité indispensable à notre commune et à ses habitants. Cette décision de fermeture du commissariat la nuit et la baisse des effectifs le jour est d’autant plus choquante qu’elle ne touche, dans tout le département des Hauts-de-Seine, que la seule commune de Puteaux et ses 45000 habitants.

Une décision unilatérale contraire au discours de politique générale du premier ministre, à la volonté du président de la République de renouer avec une « police de proximité » et prise sans la moindre concertation préalable auprès de la Ville et encore moins de son maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui s’est empressé de manifester son indignation et son inquiétude auprès du préfet des Hauts-de-Seine, du ministre de l’intérieur et du président de la République en leur demandant, par courrier du 3 juin 2019, de revenir sur cette décision.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE CREDIT PHOTO : TR 92

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