Le projet des tours Hermitage, dans le quartier de La Défense, aurait récemment connu un nouveau rebondissement.
En effet, le promoteur russe Emin Iskenderov aurait conclu, d’après le magazine Challenges, un accord de principe avec le groupe coréen Meritz.
Par cet accord, le groupe Meritz accorderait un prêt 237 millions d’euros, afin de permettre les travaux préparatoires à la construction des deux tours Hermitage, qui pourraient culminer à 320 mètres de hauteur. Une nouvelle étape dans le feuilleton d’un projet lancé en 2010, et pour lequel Emin Iskenderov doit faire face à l’opposition de Paris La Défense.
En effet, La Gazette de La Défense indiquait que Emin Iskenderov aurait annoncé, le 7 octobre dernier, le début des travaux préparatoires des tours, après avoir vu que l’établissement public Paris La Défense avait retiré les tours de la maquette géante du quartier d’affaires.
La direction de Paris La Défense annonçait même que ce projet était « terminé », faisant part, par ces déclarations, sa lassitude de voir ce projet traîner en longueur. Emin Iskenderov mettrait, à leur goût, trop de temps à réunir les fonds nécessaires pour financer les travaux des deux tours.
Le complexe Hermitage, est censé accueillir, sur les 92 étages de chacune des deux tours, environ 700 appartements de luxe ainsi qu’un hôtel cinq étoiles, un spa, mais aussi des restaurants et des commerces. Lancé en 2010, rien n’a progressé depuis, avec des accords qui n’ont finalement pas eu lieu (en 2013 par exemple, avec la Deutsche Bank et la Sberbank).
Emin Iskenderov espère toujours pouvoir livrer ses tours pour les Jeux olympiques de 2024, avec cet accord signé avec Meritz, et une sollicitation auprès de Natixis, pour l’aider à trouver le reste du financement.
| SOURCE : CHALLENGES | CREDIT PHOTO : TR 92 |
