Hauts-de-Seine : les services des finances publiques réorganisés


Récemment, Gérard Darmanin (LREM), ministre de l’action et des comptes publics s’est penché sur l’organisation des services de finances publiques dans les Hauts-de-Seine. Il s’est adressé aux maires du département, les incitant à organiser une grande concertation, sur la restructuration des services locaux des finances publiques dans le département. Cette annonce intervient après un mouvement de grève des agents des impôts en février dernier, qui dénonçaient de nombreuses suppressions de postes à venir.

A travers cette grande concertation, le ministère entend « assurer une meilleure accessibilité des services publics à la population ». Il s’agira en fait, de mettre en place sur près de 24 communes, des « accueil de proximité ». Un changement considérable dans la mesure ou les services des impôts sont aujourd’hui présents dans… 23 communes. C’est donc en ajoutant à la commune de Chatillon, un nouvel « accueil de proximité », que le ministère affirme installer « une meilleure relation de proximité entre les agents et les usagers ».

Le gouvernement veut fusionner certains de ses services déjà en place, mais aussi en établir de nouveaux. Ainsi, seront implantés des « accueils de proximités », mais aussi des services de gestion comptable et des succursales de conseillers des collectivités locales. C’est notamment à la suite du Grand débat et de ses conclusions, que le gouvernement assure vouloir garantir aux administrés, un accès plus facile aux services publiques. Seulement, c’est aussi dans un contexte assez particulier qu’intervient l’annonce du ministère.

Au mois de février dernier, à l’appel de plusieurs syndicats, les agents des impôts des Hauts de Seine avaient protesté contre les réformes à venir, dénonçant de nombreuses suppressions de postes. « 50 postes encore cette année dans les Hauts-de-Seine qui s’ajoutent aux 500 suppressions intervenues dans le département depuis 2009 » déplorait un syndicaliste au Parisien, en février dernier. Il n’est donc pas sûr que ce projet de réforme, impliquant de nombreuses fusions, fasse l’unanimité chez les agents des impôts du département.

Le gouvernement souhaite aussi, avec l’instauration de ces nouveaux services « porter une attention toute particulière aux usagers qui sont peu familiers des outils numériques ». Cette démarche s’accompagnera donc de la création de « maisons France service », des structures implantées dans chaque canton, particulièrement en milieu rural, regroupant de nombreux services publiques, dont ceux des impots. C’est courant 2022 que les administrés du département pourront voir ces projets se concrétiser, annonce le communiqué de presse du ministère :

Cette annonce s’inscrit, à la suite du Grand débat, dans l’esprit des annonces du président de la république et en lien avec la mise en place des futures maisons France service. Cette initiative répond à l’ambition du gouvernement d’assurer une meilleure accessibilité des services publics à la population et une meilleure relation de proximité entre les agents et les usagers, notamment dans les territoires où le sentiment d’une insuffisance de la présence de l’état se développe. Le ministre souhaite aussi porter une attention toute particulière aux usagers qui sont peu familiers des outils numériques.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE / LE PARISIEN CREDIT PHOTO : TR 78

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