Coronavirus : tous les marchés fermés dans les Hauts-de-Seine ?

Le premier ministre a précisé certaines mesures de confinement, dans la soirée de lundi 23 mars. Les sorties sportives sont plus encadrées et les marchés ouverts soumis à des dérogations.

Le confinement se durcit en France dès ce mardi 24 mars, quelques heures seulement après l’interview du premier ministre sur TF1. Edouard Philippe a tout d’abord préparé les français à un très probable allongement dans la durée des mesures de confinement en indiquant qu’elles pourraient encore durer « quelques semaines ».

Le chef du gouvernement a précisé les limites des sorties sportives autorisées. Celles-ci sont limitées à une heure journalière et ne doivent pas être effectuées à plus d’un kilomètre du domicile. Cela vaut aussi pour les sorties pour les besoins des animaux. Pour cela et dès ce mardi 24 mars, l’heure de sortie doit être inscrite sur chaque attestation obligatoire.

Aussi, les marchés ouverts, particulièrement décriés depuis le début du confinement, seront fermés à partir de ce mardi 24 mars. « Mais les préfets, sur avis des maires, pourront déroger à cette interdiction », a assuré Edouard Philippe qui a par exemple évoqué le cas des villages reculés. Il est donc peu probable que des marchés ouverts soient maintenus dans les territoires urbains comme les Hauts-de-Seine. Les villes de Levallois-Perret, Vanves, Suresnes ou encore Boulogne-Billancourt ont d’ores et déjà annoncé l’annulation de leurs marchés respectifs.

Enfin, les visites non urgentes chez le médecin devront attendre, a indiqué le Premier ministre qui tente ainsi de protéger le personnel soignant en ville, qui ne sont pas toujours équipés en masque et donc particulièrement exposés au coronavirus, tout en essayant de désengorger les cabinets médicaux. Les urgences et « soins programmés », seront bien-sûr toujours autorisés, notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

Alors que de nombreuses rumeurs voudraient qu’un couvre-feu soit instauré au niveau national, Edouard Philippe a indiqué que le gouvernement ne voulait « pas le faire à l’échelle de tout le pays ». Mais qu’il « n’hésitera pas à prendre des mesures de couvre-feu là où la situation sanitaire l’impose ».

En ce qui concerne l’amende forfaitaire pour non respect du confinement qui s’élève à 135 euros, elle augmente à 1 500 euros en cas de récidive dans les 15 jours.

SOURCE : INTERVIEW D’EDOUARD PHILIPPE SUR TF1CREDIT PHOTO : TR 92

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